MARQUES
Un coin du chemin
ça garde
à sentir
l’arrondi du virage à l’amble de sa cadence.
Il y a de l’écume
allongée dans l’anse du coquillage
qui mousse l’orée de terre
de son humeur olfactive.
Au-dessus
un vol d’oiseaux
promène ce que l’éclat des yeux
n’aura veiller qu’à garder chaud.
Niala-Loisobleu – 11 Octobre 2017
Cadaqués et la raison folle de Dali…
Étang de Barge et ses flamants roses…
Toutes mes pensées tournées vers toi ❤️
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Promenade à l’étang
Le calme des jardins profonds s’idéalise.
L’âme du soir s’annonce à la tour de l’église ;
Ecoute, l’heure est bleue et le ciel s’angélise.
A voir ce lac mystique où l’azur s’est fondu,
Dirait-on pas, ma soeur, qu’un grand coeur éperdu
En longs ruisseaux d’amour, là-haut, s’est répandu ?
L’ombre lente a noyé la vallée indistincte.
La cloche, au loin, note par note, s’est éteinte,
Emportant comme l’âme frêle d’une sainte.
L’heure est à nous ; voici que, d’instant en instant,
Sur les bois violets au mystère invitant
Le grand manteau de la Solitude s’étend.
L’étang moiré d’argent, sous la ramure brune,
Comme un coeur affligé que le jour importune,
Rêve à l’ascension suave de la lune…
Je veux, enveloppé de tes yeux caressants,
Je veux cueillir, parmi les roseaux frémissants,
La grise fleur des crépuscules pâlissants.
Je veux au bord de l’eau pensive, ô bien-aimée,
A ta lèvre d’amour et d’ombre parfumée
Boire un peu de ton âme, à tout soleil fermée.
Les ténèbres sont comme un lourd tapis soyeux,
Et nos deux coeurs, l’un près de l’autre, parlent mieux
Dans un enchantement d’amour silencieux.
Comme pour saluer les étoiles premières,
Nos voix de confidence, au calme des clairières,
Montent, pures dans l’ombre, ainsi que des prières.
Et je baise ta chair angélique aux paupières.
Albert Samain
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Ce que la peau à l’endroit du plus criant frisson garde, passe de la vie à l’amor.
Merci Marguerite.
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Tressée d’herbes,
folle,
elle lu Zerne
en champ tant !
Merci jesuisunenocturne.
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Lèvres laissées
Aux potes
Nous voici embarqués
Merci Celestine🦋🦋🦋
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C’est vraiment une calamité cet iphone….je n’ai jamais voulu écrire « potes » mais pores…
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Sous tifs
je retenais
tout le poids de sa pensée.
Merci terrain vague.
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Le non des rues m’a souvent conduit au oui des sentes sauvages.
Merci Boris.
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